Les méthodes de travail sont un des paramètres de base pour piloter ton stress. Comme nous l’avons vu dans l’article d’introduction sur le stress, le fait d’optimiser ce paramètre va permettre de diminuer ton stress chronique, mais aussi sûrement de régulariser ton stress ponctuel lors des situations importantes.
Il est très important de plus jamais te dire “je ne suis pas fait pour les études”. Pour optimiser tes méthodes de travail, je te propose d’y aller par étapes. Pour commencer, nous allons voir les notions principales sur les méthodes de travail, ce qui te permettra d’avoir les bases. Ensuite, nous verrons quels sont les objectifs que tu peux viser pour optimiser tes méthodes de travail. Enfin, je te proposerai des principes concrets à appliquer pour atteindre ces objectifs. Allez, go !
Remarque 1 : Avant de commencer cet article, je te conseille fortement de lire l’article d’introduction sur le stress, sinon tu risques de ne pas comprendre la démarche globale.
Remarque 2 : Si tu ne peux/veux pas lire l’article en entier, tu peux aller plus vite en lisant seulement les parties “A retenir” encadrées en jaune tout au long de l’article. Si tu veux aller encore plus vite, tu peux juste aller voir les principes en fin d’article. Mon conseil est bien sûr de lire tranquillement l’article en entier pour avoir une bonne compréhension du sujet. N’oublie pas que la démarche de ce site va à l’encontre du “tout, tout de suite”, mais plutôt dans le sens du “sûrement et tranquillement”.
Pour commencer, pour ne plus jamais se dire “je ne suis pas fait pour les études”, nous allons voir ce qu’est une méthode de travail, puis à quoi cela correspond dans le contexte scolaire.
D’un point de vue général, une méthode de travail est un ensemble de techniques, de questionnements et d’outils intellectuels ou matériels qui permettent de rationaliser l’ensemble des tâches et/ou étapes à réaliser pour atteindre un objectif. Bon, c’était juste pour que tu aies vu la définition exacte au moins une fois dans ta vie… Parce qu’il faut bien l’avouer : on comprend rien ^^ !
Dans cet article, on va faire un peu plus simple : en fait, tu peux considérer qu’une méthode de travail est une sorte de “recette de cuisine” qui permet d’optimiser la réalisation et le résultat d’une activité. Ici, optimiser une activité veut dire la rendre mieux exécutée, plus naturelle, plus rapide, plus rassurante et moins stressante. Or, il y a un lien direct entre la réalisation d’une activité et la qualité de son résultat. En effet, très souvent, lorsque la réalisation est optimale, le résultat l’est aussi. En théorie, on pourrait créer une méthode de travail pour n’importe quelle activité, par exemple réviser un contrôle de maths, faire un footing ou faire cuire des pâtes. Cependant, on ne le fait pas car on n’a pas toujours besoin d’optimiser ces activités et leur résultat. En fait, faire une activité sans méthode revient à faire un gâteau sans recette de cuisine : ça ne pose aucun problème en soi, mais ça n’est juste pas optimal !
La plupart du temps, une méthode de travail peut être modélisée sous la forme d’un diagramme. Cette modélisation est assez pratique pour bien visualiser la méthode, c’est-à-dire le déroulement des étapes, les liens entre les différents éléments, etc. Pour te donner un exemple concret et un peu humoristique, voici une méthode de travail pour préparer des pâtes :
Dans cet exemple, la personne n’aurait qu’à suivre cette “recette de cuisine” pour savoir exactement quoi faire et comment le faire jusqu’à atteindre son objectif, à savoir préparer des pâtes. Le fait que l’activité soit décortiquée en instructions logiquement organisées les unes par rapport aux autres permet normalement de l’optimiser, ou au moins d’améliorer sa réalisation et son résultat. En effet, a priori, une autre personne n’ayant pas cette méthode de travail ne réaliserait pas cette activité de façon optimale, c’est-à-dire qu’elle serait moins bien exécutée, plus longue ou peut-être moins fluide. Le résultat obtenu serait alors sûrement de moins bonne qualité, à savoir ici des pâtes trop ou pas assez cuites, ou peut-être trop aqueuses.
Bien que la définition générale soit tout à fait valable, elle nécessite d’être adaptée un petit peu en fonction du contexte. Dans le contexte scolaire, nous considèrerons que les méthodes de travail ont pour fonction d’optimiser l’apprentissage, le travail et les résultats scolaires. Comme nous le verrons par la suite, cela revient principalement à optimiser le travail en classe, le travail personnel et la gestion des évaluations. En théorie, il existe une infinité de méthodes de travail permettant d’y arriver. De plus, chaque élève étant unique et ayant donc ses propres besoins, il devrait y avoir une méthode par élève. Cependant, on observe que les meilleures méthodes de travail permettent de développer en particulier la capacité d’apprendre à apprendre. Cela consiste à te donner tous les outils nécessaires pour que tu puisses, à terme, être capable de gérer ton apprentissage de façon autonome.
Paradoxalement, on ne t’apporte pas de méthodes de travail et on ne t’apprend pas à apprendre à l’école. C’est très dommage car ces deux éléments sont nécessaires pour réussir tes études, mais aussi plus globalement dans la vie. Mais alors, comment faire ? Malheureusement, dans la société actuelle, les bonnes méthodes de travail sont souvent enseignées de façon (très !) payante, par des organismes ou des particuliers. C’est un gros problème, car cela crée encore plus de disparités entre les élèves, notamment ceux venant de milieux sociaux différents. Pour être très clair, si tu as de l’argent, tant mieux, mais si tu n’en as pas (assez), c’est mort. Heureusement, certains sites, comme celui-ci, cherchent à inverser cette tendance en proposant des ressources gratuites ET de qualité. Cela permet de mettre tous les élèves à égalité et de les rendre autonomes. Comme les méthodes de travail sont un élément central pour ta scolarité, tu trouveras beaucoup de ressources à ce sujet sur ce site (en plus de cet article). N’hésite pas à les utiliser !
Une méthode de travail est une sorte de “recette de cuisine” qui permet d’optimiser la réalisation et le résultat d’une activité. En général, on peut représenter une méthode de travail sous la forme d’un diagramme, ce qui aide à mieux la visualiser.
Dans le contexte scolaire, les méthodes de travail ont pour fonction d’optimiser l’apprentissage, le travail et les résultats scolaires. Les meilleures méthodes permettent de développer en particulier la capacité d’apprendre à apprendre. En général, l’école n’enseigne pas les méthodes de travail et n’apprend pas à apprendre. Pourtant, ces deux éléments sont indispensables pour réussir ta scolarité. Malheureusement, dans la société actuelle, il faut souvent payer pour avoir accès à de bonnes méthodes. C’est très dommage, car cela crée encore plus de disparités entre les élèves. Heureusement, certains acteurs, bien que peu nombreux, cherchent à inverser cette tendance en formant gratuitement les élèves sur ces aspects afin de les mettre à égalité et de les rendre autonomes.
“Les méthodes sont les habitudes de l’esprit et les économies de la mémoire”
Antoine de Rivarol
Ensuite, pour ne plus jamais se dire “je ne suis pas fait pour les études”, nous allons voir comment développer des méthodes de travail efficaces, en se basant notamment sur les apports récents de la neuropsychologie.
Le processus d’apprentissage est un élément central dans ta scolarité. Il est donc important que tu comprennes comment il fonctionne pour pouvoir en tirer profit au maximum. L’objectif principal de l’apprentissage est de transformer des informations en connaissances. Une information est un élément de ton environnement qui peut être capté par tes sens. Une connaissance est une information qui a été assimilée, c’est-à-dire intégrée à tes structures cognitives préexistantes (qui existaient déjà). Par exemple, lorsque tu es en classe, une information peut être une formule qu’écrit ton professeur au tableau. Pour apprendre cette formule, il va falloir l’utiliser souvent, jusqu’à ce qu’elle soit complètement assimilée par ton cerveau. Elle pourra alors être considérée comme une connaissance.
Heureusement, bien que les informations puissent être de sources (oral, écrit, etc.) et de natures (maths, histoire-géo, etc.) complètement différentes, le processus d’apprentissage est identique. C’est une très bonne nouvelle, car cela veut dire que ce processus est indépendant du professeur qui enseigne, de la matière à apprendre ou encore de l’environnement dans lequel tu te trouves. Si cela n’était pas le cas, on n’aurait pas pu mettre en évidence certains mécanismes universels de l’apprentissage. Or, de nombreuses études, notamment en sciences cognitives, neuropsychologie et neurosciences, ont montré l’existence de tels mécanismes. Ces études mettent notamment en évidence des conditions nécessaires pour apprendre, qu’on appelle les “piliers de ‘apprentissage”, mais aussi le fonctionnement de la mémoire dans le processus d’apprentissage. Cependant, il faut rappeler que tout cela a principalement lieu dans ton cerveau. Or, le cerveau est un organe très complexe, dont le fonctionnement n’est pas encore bien compris par la science. La compréhension du processus d’apprentissage et du fonctionnement de la mémoire n’est donc pas encore parfaite et est susceptible d’évoluer.
Les résultats récents de la neuropsychologie montrent que l’apprentissage est basé sur 4 piliers, qui sont les suivants :
De manière générale, la mémorisation est un processus très complexe. En effet, il existe beaucoup de types mémoires différents, chacun ayant ses spécificités et étant associé à certaines zones du cerveau. Ici, par souci de simplicité, nous nous concentrerons sur les types de mémoires associés aux 4 piliers de l’apprentissage cités précédemment. Pour ne plus jamais se dire “je ne suis pas fait pour les études”, il va falloir comprendre un peu comment ça marche.
Tout d’abord, une information est captée par la mémoire sensorielle, c’est-à-dire la mémoire associée aux cinq sens. Cette mémoire capte les images, les sons, les odeurs, les goûts et les sensations très brièvement et sans que l’on s’en rende compte. C’est une mémoire à très faible capacité de stockage (maximum 1 info à la fois) et à très court terme (maximum 1 seconde). La rétention des informations captées va notamment dépendre du niveau d’attention.
Si ton attention est bien focalisée (pilier 1) et que tu as un comportement actif ( pilier 2), l’information passe ensuite dans ta mémoire de travail. Cette mémoire permet de maintenir l’information et de la manipuler pendant une courte durée. C’est une mémoire à faible capacité de stockage (maximum 7 infos à la fois) et à court terme (maximum 1 minute). A ce stade, des chemins neuronaux associés à la nouvelle information sont créés dans ton cerveau, mais ils sont encore très peu nombreux et très faibles. L’information n’est donc pas encore bien connectée aux structures cognitives préexistantes, et on ne peut donc pas encore parler de connaissance.
Pour finir, le passage dans ta mémoire à long terme nécessite une réactivation régulière de l’information dans ta mémoire de travail (piliers 3 et 4). L’information se transforme alors peu à peu en connaissance au fur et à mesure que les chemins neuronaux associés se renforcent et se connectent à tes structures cognitives préexistantes. Ce processus a lieu principalement pendant ton sommeil, c’est pourquoi celui-ci est crucial dans tout apprentissage. Il existe plusieurs types de mémoires à long terme selon le type de connaissances à stocker : la mémoire sémantique pour les savoirs et la mémoire procédurale pour les savoir-faire.
Le processus d’apprentissage est un élément central dans ta scolarité. L’ objectif principal de l’apprentissage est de transformer des informations en connaissances.
Les résultats récents en neuropsychologie montrent que l’apprentissage est basé sur 4 piliers : l’attention focalisée, l’engagement actif, le retour sur l’erreur et l’automatisation. L’attention focalisée consiste à être pleinement concentré.e sur l’information à acquérir. L’engagement actif consiste à adopter une attitude curieuse, positive et motivée envers cette information. Le retour sur l’erreur consiste à tester l’information en confrontant honnêtement tes prédictions à la réalité, et à les corriger si nécessaire. Enfin, l’automatisation consiste à réactiver fréquemment l’information jusqu’à ce que son utilisation ne nécessite plus aucun effort conscient.
Le processus d’apprentissage fait appel à la mémoire, qui est une fonction cognitive très complexe. Dans le cadre de l’apprentissage, une information est tout d’abord captée par ta mémoire sensorielle. Ensuite, à condition que ton attention soit focalisée (pilier 1) et que tu sois engagé.e activement (pilier 2), elle passe dans ta mémoire de travail. Enfin, à l’aide du retour sur l’erreur (pilier 3) et de l’automatisation (pilier 4), elle passe dans ta mémoire à long terme. C’est ainsi que l’information est petit à petit transformée en connaissance.
Remarque :
Si tu as besoin de creuser certaines notions, tu peux aller voir du côté de la neuropsychologie. Si tu veux, tu peux aussi lire ce livre de S. Dehaene, qui est une référence dans le domaine.
“Mon apprentissage n’a d’autre fruit que de me faire sentir combien il me reste à apprendre”
Michel de Montaigne
Ensuite, pour ne plus jamais se dire “je ne suis pas fait pour les études”, nous allons voir un état, ainsi que des techniques et outils qui peuvent être intégrés dans les méthodes de travail afin de soutenir les 4 piliers de l’apprentissage et la mémorisation.
L’ “état de flow” est défini comme un état d’activation optimale dans lequel le sujet est complètement immergé dans l’activité en cours. Plus concrètement, c’est un état de concentration intense dans lequel on se sent bien, tout semble facile et fluide, on est très efficace et productif, et pendant lequel on peut très bien perdre la notion du temps. On dit “être dans le flow” ou aussi “être dans la zone”. Dans cet état, le cerveau produit une grande quantité de neurotransmetteurs, comme la dopamine et la noradrénaline, ce qui a tendance à “booster” toutes les capacités de l’organisme. Selon certaines études, les performances physiques et intellectuelles sont alors augmentées de 3 à 7 fois. Les processus d’apprentissage et de mémorisation sont donc eux aussi grandement améliorés.
L’état de flow correspond à la rencontre entre un haut niveau de compétence et un haut niveau de défi. C’est un état assez spécial, à différencier d’autres état connus comme la relaxation, l’anxiété ou encore l’éveil (voir ci-dessous).
Tu as déjà sûrement expérimenté cet état car il arrive souvent lorsque tu es passionné.e par ce que tu es en train de faire. Par contre, tu ne t’en es peut-être pas vraiment rendu compte, ou bien tu ne sais pas comment tu l’as déclenché. En fait, d’après certaines recherches, il est possible de favoriser l’état de flow en réunissant certaines conditions :
Des méthodes de travail qui intègreraient ces conditions favoriseraient naturellement l’état de flow et permettrait de ne plus te répéter “je ne suis pas fait pour les études”. Dans le contexte scolaire, elles permettraient alors de profiter de tous les avantages de cet état, notamment lors de ton travail en classe, de ton travail personnel et de tes évaluations.
Remarque : Pour plus d’informations sur l’état de flow, tu peux lire ce livre de M. Csikszentmihaly (dur ^^), qui est le créateur de ce terme. Tu peux aussi lire cet article, qui résume bien le concept.
La restitution active (technique 1) est une technique qui consiste à réactiver des informations en les restituant sous une forme organisée et personnalisée. Elle oblige l’apprenant à être actif et est donc largement plus efficaces que d’autres techniques plus classiques mais passives, comme par exemple relire son cours ou écouter des enregistrements audio. Elle permet de combiner les piliers n°2 et 4 de l’apprentissage, à savoir l’engagement actif et l’automatisation. Sous certaines conditions, elle peut aussi favoriser le pilier n°1, l’attention focalisée, et intégrer le pilier n°3, le retour sur l’erreur.
Plusieurs outils plus ou mois connus peuvent être utilisés dans le cadre d’une restitution active :
Afin d’optimiser la restitution active, il est possible de combiner les avantages de ces 4 outils. En effet, on peut les utiliser en synergie de façon à activer les 4 piliers de l’apprentissage. Par exemple, une approche intéressante consiste à choisir la méthode Feynman comme base de restitution active, et d’y intégrer des QCMs comme outil de tests ainsi que des fiches et des cartes mentales comme outils d’enseignement.
En plus de la restitution active, il existe d’autres techniques très intéressantes qui peuvent optimiser l’apprentissage :
Remarque : Il existe plein d’autres techniques et outils, que ce soit en restitution active ou autres, mais l’efficacité de ceux qui sont présentés a été démontrée scientifiquement.
L‘ “état de flow” est défini comme un état d’activation optimale dans lequel le sujet est complètement immergé dans l’activité en cours. Dans cet état, les performances physiques et intellectuelles sont augmentées de 3 à 7 fois. Les processus d’apprentissage et de mémorisation sont donc eux aussi grandement améliorés.
La restitution active est une technique qui consiste à réactiver des informations en les restituant sous une forme organisée et personnalisée. Elle permet de favoriser l’engagement actif et l’automatisation (piliers n°2 et 4). Certains outils peuvent être très efficaces dans le cadre de cette restitution active : la méthode Feynman, les tests, les fiches et les cartes mentales. Tous ces outils peuvent être combinés pour en tirer tous les avantages. D’autres techniques, comme la pratique délibérée et la répétition espacée, peuvent aussi être très efficaces et utilisées en synergie avec le reste.
Tous ces éléments peuvent grandement favoriser les processus d’apprentissage et de mémorisation. Des méthodes de travail qui les intègreraient permettraient donc d’optimiser ces processus, en particulier lors de ton travail en classe, de ton travail personnel et de tes évaluations.
Enfin, pour ne plus jamais se dire “je ne suis pas fait pour les études”, nous allons maintenant voir à quels niveaux interviennent les méthodes de travail dans le contexte scolaire. Nous mettrons l’accent sur les éléments supplémentaires à prendre en compte ou sur lesquels il faut insister dans ce contexte.
C’est d’abord en classe que les élèves reçoivent les informations qu’ils vont devoir transformer en connaissances. Il est donc important que leur cerveau soit dans les meilleures conditions. Or, d’une part, beaucoup d’élèves ne sont ni attentifs (pilier 1) ni engagés (pilier 2) en classe. Les principaux facteurs impliqués sont la fatigue, surtout due au rythme scolaire et au manque de sommeil, le manque de sens, les perturbateurs de l’attention (voisins de classe, smartphone, etc.), et parfois des professeurs qui ne font pas bien leur travail. La responsabilité revient donc parfois aux élèves, parfois aux professeurs, parfois aux deux. En fait, peu importe, car dans tous les cas, un manque d’attention et d’engagement en classe entraine forcément une mauvaise acquisition des informations. Il y a alors beaucoup moins de chances de les transformer en connaissances par la suite, et ce peu importe l’intensité du travail personnel.
D’autre part, on observe souvent que la prise de notes des élèves est de très mauvaise qualité. Par exemple, il arrive souvent que le professeur ait dit ou écrit des choses, mais qu’elles n’aient pas été notées, ou bien que l’écriture elle-même soit complètement illisible. Etonnamment, il arrive aussi que le matériel des élèves (stylos, cahiers, feuilles, etc.) soit complètement inadapté à une bonne prise de notes, avec par exemple des feuilles volantes, des stylos qui ne marchent pas, pas assez de couleurs, etc. Peu importe les raisons, il faut bien comprendre qu’une mauvaise prises de notes en classe est très problématique. En effet, le travail personnel est justement basé sur ces notes. Ainsi, si la prise de notes est mauvaise, il y a de fortes chances pour que le travail personnel le soit aussi.
Pour toutes ces raisons, il est donc important que la méthode de travail en classe mette l’accent sur l’attention et l’engagement des élèves, mais aussi sur la qualité de la prise de notes pour bien préparer le travail personnel.
C’est pendant le travail personnel que les informations captées en cours doivent être transformées en connaissances. Encore une fois, il est donc important que le cerveau soit dans les meilleures conditions d’apprentissage. Or, d’une part, comme pour le travail en classe, beaucoup d’élèves ne sont ni attentifs (pilier 1) ni engagés (pilier 2) lors de leur travail personnel. Les principaux facteurs sont les mêmes que pour le travail en classe, à part que cette fois, par définition, les professeurs ne peuvent en aucun cas être responsables. Lors du travail personnel, les principaux perturbateurs de l’attention sont le smartphone et l’environnement de travail. En général, ils ont beaucoup plus d’influence que lors du travail en classe car qu’ils ne sont pas régulés par l’établissement scolaire. Malheureusement, dans beaucoup de familles, les parents ont du mal à limiter l’utilisation du smartphone. De plus, il arrive souvent que l’environnement de travail soit inadapté et que certains élèves n’aient même pas de bureau pour travailler. Dans ces conditions, beaucoup se répètent alors “je ne suis pas fait pour les études” sans arrêt.
D’autre part, les élèves gèrent souvent mal leur temps de travail personnel. En effet, ils ne prévoient pas leurs créneaux de travail à l’avance dans leur planning. Beaucoup se retrouvent alors pris de cours et travaillent alors jusqu’à trop tard ou fournissent un travail personnel bâclé, voire parfois pas de travail du tout. Cette mauvaise gestion du travail personnel peut aussi se répercuter sur l’équilibre de vie global. En effet, si le temps passé sur le travail personnel n’est pas adéquat, ça veut souvent dire qu’il en est de même pour les autres activités importantes, comme la détente et le sommeil par exemple.
Enfin, beaucoup d’élèves ne passent pas assez de temps à se préparer pour leurs évaluations. Il ne faut pas oublier que le travail en classe et le travail personnel doivent converger vers de bonnes notes. Bien que ça soit discutable, le système actuel fonctionne comme ça, donc il faut faire avec. Globalement, les élèves ne se mettent pas assez souvent en conditions d’évaluations chez eux (chrono, etc.). Ils ne sont donc pas bien préparés au stress auquel ils vont devoir faire face en réalité. Souvent, même avec un travail en classe et personnel de qualité, ils ne réussissent alors pas leurs évaluations parce qu’ils n’ont pas acquis les bons automatismes en amont.
Pour toutes ces raisons, il est donc important que la méthode de travail personnel mette l’accent sur l’attention et l’engagement des élèves, mais aussi sur la qualité de leur planning et de leur préparation aux évaluations.
Les évaluations ne font pas partie du processus d’apprentissage à proprement parler. En théorie, elles ne sont donc pas nécessaires pour apprendre. Cependant, dans le système actuel, ce sont les notes qui attestent de la réussite scolaire. Bien que le travail en classe et le travail personnel aient un rôle essentiel dans la préparation des évaluations, ce sont finalement les notes obtenues à ces évaluations qui ont le plus d’impact sur la réussite scolaire. Finalement, on peut donc considérer que les évaluations sont les évènement les plus importants du parcours scolaire d’un élève.
Malheureusement, on observe que beaucoup d’élèves n’ont pas de bonnes notes malgré une bonne préparation lors de leur travail personnel. Or, en théorie, il devrait y avoir une cohérence entre les notes et le travail fourni en amont. Quand cela n’est pas le cas, c’est une énorme source de découragement. Or, un découragement trop fréquent entraine inévitablement un décrochage. Au contraire, le simple fait d’avoir UNE SEULE bonne note peut déclencher un déclic, qui peut ensuite perdurer suffisamment longtemps pour stabiliser les résultats. De bonnes notes apportent un sentiment de satisfaction car on se sent doué et valorisé par le système, tandis que de mauvaises notes vont souvent être ressenties comme une vraie souffrance, avec le sentiment d’être nul.le et inadapté. Plus que le simple aspect “dossier scolaire”, il est donc clair que les notes ont un impact important sur le bien-être psychique des élèves. Même si le système en lui-même est discutable, il est donc important de faire des notes un élément central.
Pour toutes ces raisons, il est donc important que la méthode de travail lors des évaluations se concentre sur la note en elle-même, en mettant l’accent sur la gestion du stress et du temps, ainsi que sur les pratiques rédactionnelles.
Dans le contexte scolaire, les méthodes de travail interviennent principalement à trois niveaux : le travail en classe, le travail personnel et lors des évaluations. Chaque domaine comporte des éléments supplémentaires à intégrer ou sur lesquels il faut insister en particulier.
Concernant le travail en classe, beaucoup d’élèves ne sont ni attentifs (pilier 1) ni engagés (pilier 2), ce qui nuit à leur apprentissage. De plus, on observe souvent que leur prise de notes est de très mauvaise qualité. Concernant le travail personnel, encore une fois, les élèves manquent souvent d’attention et d’engagement. De plus, ils gèrent souvent mal leur temps de travail personnel et ne passent pas assez de temps à se préparer pour leurs évaluations. Concernant les évaluations, beaucoup d’élèves n’ont pas de bonnes notes malgré une bonne préparation. Or, les notes sont un élément central pour le dossier scolaire et le bien-être psychique des élèves. L’incohérence entre les notes et le travail fourni est souvent due à une mauvaise gestion du stress et du temps, ainsi qu’à de mauvaises pratiques rédactionnelles lors des évaluations.
“Il vaut mieux avoir une méthode mauvaise plutôt que de n’en avoir aucune.”
Charles de Gaulle
Tout d’abord, pour ne plus jamais te dire “je ne suis pas fait pour les études”, je te propose d’optimiser ta méthode de travail en classe. Cela te permettra de transformer le temps que tu passes en classe en temps utile.
Pour optimiser l’acquisition des informations que tu reçois en classe, il est nécessaire que tu sois complètement immergé.e dans ce que tu fais et que toutes tes capacités intellectuelles soient mobilisées. Or, comme nous l’avons vu plus haut, l’état de flow permet de justement cela. Ainsi, je te conseille de favoriser l’état de flow lors de ton travail en classe. Nous avons vu qu’il y avait plusieurs conditions à respecter pour atteindre cet état. Malheureusement, en tant qu’élève, tu ne maîtrises pas la plupart de ces conditions lorsque tu es en classe. Cependant, tu peux faire de ton mieux en agissant sur les deux seules conditions que tu peux maîtriser, à savoir être focalisé.e sur l’action en cours et avoir un maximum de contrôle sur tes actions. Les autres conditions, comme te faire travailler dans ta zone de progression et te donner des objectifs clairs, sont censées être remplies par ton professeur. Il va donc falloir lui faire confiance, en espérant qu’il prendra en compte tous ces aspects dans sa pédagogie.
Nous avons vu qu’il existait 4 piliers incontournables dans le processus d’apprentissage. Utilisés simultanément, ces piliers vont te permettre d’optimiser ton apprentissage. Ainsi, je te conseille de prendre en compte tous les piliers de l’apprentissage dans ta méthode de travail en classe. Nous avons aussi vu que les deux piliers les plus importants en classe étaient l’attention (P1) et l’engagement actif (P2), d’une part parce que c’est le moment d’acquérir des informations, et d’autre part parce que ces deux piliers font souvent défaut aux élèves. Il est donc important de mettre l’accent dessus dans ta méthode. Par exemple, ton attention peut être favorisée en te mettant au premier rang, et ton engagement actif en participant dès que le professeur le demande. Les deux autres piliers, le retour sur l’erreur (P3) et l’automatisation (P4), sont bien sûr importants, mais dans une moindre mesure. Si possible, il est particulièrement intéressant de les intégrer à ta méthode afin de bien préparer ton travail personnel.
Enfin, nous avons vu qu’une bonne prise de notes permettait notamment de bien préparer ton travail personnel. Ainsi, je te conseille d’optimiser ta prise de notes en classe. Cela consiste par exemple à copier tout ce que ton professeur dit ou écrit et à prendre parfaitement la correction de tous les exercices. Pour cela, il est très important que tu aies un matériel scolaire adapté (stylos, règle, cahiers, etc.), c’est-à-dire qui te permet d’être dans les meilleures conditions de prise de notes. Par exemple, recopier le cours sur une feuille volante est inadapté, c’est beaucoup mieux sur un cahier. En rendant ton travail personnel beaucoup plus efficace, une bonne prise de notes te permettra aussi de dégager du temps pour d’autres activités et ainsi de favoriser un certain équilibre de vie.
TRAVAIL EN CLASSE
Objectif 1 : Favoriser l’état de flow
Objectif 2 : Favoriser tous les piliers de l’apprentissage
Objectif 3 : Optimiser ta prise de notes
Remarque : Tous ces éléments, et bien d’autres également, sont intégrés dans la méthode de travail en classe proposée sur ce site.
Ensuite, pour ne plus jamais te dire “je ne suis pas fait pour les études”, je te propose d’optimiser ta méthode de travail personnel. Encore une fois, cela te permettra de transformer ton temps de travail personnel en temps utile.
Pour optimiser la transformation des informations en connaissances, il est encore une fois nécessaire que tu sois complètement immergé.e dans ce que tu fais et que toutes tes capacités intellectuelles soient mobilisées. Ainsi, comme pour ton travail en classe, je te conseille de favoriser l’état de flow lors de ton travail personnel. Contrairement au travail en classe, cette fois tu as totalement la main sur les conditions du flow. Le mieux serait de toutes les mettre en place simultanément. Pour rappel, ces conditions sont : te placer dans ta zone de progression, être très focalisé.e sur l’action en cours, avoir une rétroaction claire et immédiate, avoir le contrôle de tes actions et de ton environnement, avoir des objectifs clairement définis et ne ressentir aucune émotion négative. Certaines conditions sont plus faciles à respecter que d’autres en fonction du contenu de ton travail personnel. L’important est d’essayer d’en atteindre le maximum. Par exemple, tu peux faire des exercices juste assez difficiles pour te place dans ta zone de progression, supprimer toutes les perturbations pour être focalisé.e sur l’action en cours, ou encore travailler dans un endroit connu pour avoir le contrôle sur ton environnement.
Comme pour ton travail en classe, il est important d’optimiser ton apprentissage lors de ton travail personnel. Ainsi, je te conseille de prendre en compte tous les piliers de l’apprentissage. Lors de ton travail personnel, les informations doivent être transformées en connaissances. Ainsi, il est donc important de mettre l’accent sur le retour sur l’erreur (P3) et l’automatisation (P4). Le retour sur l’erreur peut par exemple consister à faire un maximum d’exercices corrigés et à utiliser la correction judicieusement. L’automatisation peut par exemple consister à faire des exercices contenant des questions semblables pour réactiver les informations et acquérir des automatismes. Les deux autres piliers, l’attention focalisée (P1) et l’engagement actif (P2), ne doivent surtout pas être négligés, car nous avons vu qu’ils faisaient très souvent défaut lors du travail personnel. Pour les prendre en compte, il est notamment important que tu n’aies aucune perturbation (smartphone !) et un environnement propice au travail (bureau, etc.).
Comme nous l’avons vu plus haut, ne pas prévoir de planning de travail personnel augmente les chances de mal faire ton travail, voire de ne pas le faire du tout. En prévoyant tes sessions de travail à l’avance, tu met ton cerveau en conditions de travail avant même d’avoir commencé. Par exemple, si tu te lèves le matin en sachant que le soir, de 18h à 19h30, tu vas faire 1h30 de maths, ça donnera de bien meilleurs résultats que si tu arrives chez toi à 17h30 et que tu te demandes quoi faire, dans quel ordre, etc. Dans le premier cas, il y a de fortes chances pour que ton travail soit terminé à 19h30 comme tu l’avais prévu. Tu seras donc tranquille pour la fin de la soirée. Dans le deuxième cas, comme tu ne t’es pas fixé de limite de temps, il y a un gros risque que ton travail traine en longueur et que tu sois obligé.e de retravailler après manger. Plus globalement, avoir un planning, et en particulier un planning de travail, va donner une certaine structure à tes journées et à ta semaine. Cela améliorera naturellement ta discipline de travail et tu te sentiras a priori beaucoup moins stressé.e. Evidemment, tu ne pourras profiter des avantages d’un bon planning de travail que si tu le respectes ! Pour toutes ces raisons, je te conseille d’avoir un planning de travail personnel et de t’y tenir. Je ne développe pas plus ici car tu trouveras toutes les informations nécessaires dans l’article correspondant.
Enfin, comme nous l’avons vu plus haut, dans le système actuel, ton travail personnel a pour objectif principal une bonne note à l’évaluation. Encore une fois, on peut passer du temps à critiquer le système, mais finalement il vaut mieux l’accepter et faire avec. Pour augmenter tes chances de réussir, je te conseille de bien préparer tes évaluations lors de ton travail personnel. Même si ça peut paraitre évident, beaucoup d’élèves ne le font pas, ou pas suffisamment. Concrètement, cela consiste à dédier certaines de tes sessions de travail à cette préparation. Dans ces sessions spécifiques, tu peux par exemple ne faire que des exercices types, c’est-à-dire des exercices dont le format est proche de ceux que tu rencontreras en réalité. Tu peux aussi carrément faire des évaluations blanches en entier en te mettant en conditions réelles (chrono, etc.). Cela te permettra d’acquérir des automatismes en termes de gestion du stress et du temps, mais aussi de pratiques rédactionnelles. Nous allons justement approfondir ces points dans la prochaine partie.
TRAVAIL PERSONNEL
Objectif 1 : Favoriser l’état de flow
Objectif 2 : Favoriser tous les piliers de l’apprentissage
Objectif 3 : Avoir un planning de travail personnel et t’y tenir
Objectif 4 : Bien préparer tes évaluations
Remarque : Tous ces éléments, et bien d’autres également, sont intégrés dans la méthode de travail personnel proposée sur ce site.
“Un travail constant vient à bout de tout”
Virgile
Enfin, pour ne plus jamais te dire “je ne suis pas fait pour les études”, je te propose d’optimiser ta méthode de travail lors de tes évaluations. Effet, c’est pendant ce temps imparti que tu dois montrer que tout le travail en classe et personnel fourni en amont a été utile.
Lors de tes évaluations, il est encore une fois nécessaire que tu sois complètement immergé.e dans ce que tu fais et que toutes tes capacités intellectuelles soient mobilisées. Ainsi, comme pour ton travail en classe et ton travail personnel, je te conseille de favoriser l’état de flow lors de tes évaluations. En fait, même si ça peut paraitre contre-intuitif, tu peux maîtriser la plupart des conditions de flow lors de tes évaluations. Par exemple, si tu t’es bien préparé.e, tu devrais avoir fait des exercices proches des exercices réels. Ces derniers devraient donc être naturellement dans ta zone de progression, voire en-dessous. On peut donc dire que même si tu ne maîtrises pas le sujet de l’évaluation, tu maitrises la condition “se placer dans ta zone de progression”. On peut avoir le même raisonnement pour toutes les autres conditions. Par exemple, ton objectif clair et défini est d’avoir la meilleure note possible, ou encore tu as une rétroaction claire et immédiate puisque tu vois l’avancement de ton évaluation en temps réel. Les deux conditions qui peuvent poser problème sont le contrôle de ton environnement et les émotions négatives. En effet, d’une part, bien que la salle où tu passes ton évaluation soit souvent familière, elle est quand même moins attrayante que ta chambre ou une bibliothèque. Si tu t’y sens bien, c’est parfait, mais sinon, il faudra essayer de contrôler un maximum d’éléments dans cet environnement “hostile” ^^. D’autre part, tu peux ressentir des émotions négatives dues à un mauvais stress. Si tu ne ressens aucun stress problématique, c’est très bien. Mais si c’est le cas, la seule façon de transformer ton mauvais stress en bon stress est, d’une part de te mettre le plus souvent possible en conditions réelles, et d’autre part de bien gérer ton stress lors de l’évaluation. On approfondit ce dernier point dans la partie suivante “Note”. Dans tous les cas, il est clair que tu atteindras les conditions de flow plus facilement et plus rapidement si tu as acquis un maximum d’automatismes lors de ton travail personnel. Encore une fois, il est donc très important de dédier des sessions de travail à cette préparation.
Comme nous l’avons vu plus haut, il devrait y avoir une cohérence entre tes notes et le travail de préparation que tu as fourni. Si tu ne t’es pas bien préparé.e, tu ne t’attends sûrement pas à une bonne note. Pour autant, ça reste cohérent et ça ne crée donc pas de frustration, puisque tu n’avais investi que peu de temps et d’énergie dans ta préparation. Au contraire, il t’est peut-être déjà arrivé d’avoir parfaitement préparé une évaluation, et de la rater quand même le jour J. Cette incohérence est très frustrante et risque de te dégoûter si elle se reproduit trop souvent. Pour éviter ce genre de situations, je te conseille d’assurer une cohérence entre ta note et le travail fourni. D’ailleurs, cela devrait être l’élément le plus important de ta méthode de travail lors des évaluations. Nous avons vu que les principaux facteurs qui pouvait perturber cette cohérence étaient ta gestion du stress et du temps, ainsi que tes pratiques rédactionnelles. Il est donc important que ta méthode intègre ces trois aspects en priorité. Pour te placer dans une zone de stress favorable et y rester tout le long de l’évaluation, tu peux par exemple avoir un rituel anti-stress pour les moments où tu sens que tu perds tes moyens. Pour bien gérer ton temps, tu peux par exemple avoir une montre avec un chronomètre et calculer combien de temps tu devrais passer sur chaque exercice avant de démarrer. Pour bien rédiger, tu peux par exemple faire les exercices du plus facile au plus difficile et souligner tes résultats afin de les mettre en valeur. Bien sûr, d’autres facteurs peuvent perturber la cohérence entre ton travail et ta note, comme par exemple des évaluations trop difficiles ou des correcteurs malhonnêtes. Malheureusement, cela arrive encore trop souvent, mais il faut juste l’accepter et faire du mieux que tu peux. En fait, ta méthode de travail devrait être quasiment insensible à ces paramètres incontrôlables et ainsi te permettre d’assurer une note au moins correcte dans tous les cas.
EVALUATIONS
Objectif 1 : Favoriser l’état de flow
Objectif 2 : Avoir une cohérence entre ta note et le travail fourni
Remarque : Tous ces éléments, et bien d’autres également, sont intégrés dans la méthode de gestion des évaluations proposée sur ce site.
Pour atteindre les objectifs fixés plus haut et ne plus jamais te dire “je ne suis pas fait pour les études”, nous allons maintenant voir quelques principes simples et puissants à appliquer. Ils sont classés du plus important au moins important (de mon point de vue). Mais ils sont tous importants ^^ !
D’abord, sache que l’idée est de te donner ces principes sous la forme de “recettes de cuisine” à appliquer, sans s’attarder sur des explications détaillées. C’est fait exprès pour aller droit au but et pour que tu puisses les appliquer rapidement. Lorsque plus d’explications sont nécessaires, je te renvoie vers d’autres articles.
Ensuite, tu verras que j’essaie de mettre en avant des solutions gratuites quand c’est possible. Quand ça n’est pas possible, je privilégie les solutions les moins chères et je garde en général les plus chères en dernier recourt. N’oublie jamais que tous les meilleurs conseils de santé sont la plupart du temps…gratuits !
Enfin, sache que quand tu vois un ordre (1,2,…), ça veut dire que je te conseille de respecter cet ordre particulier pour plus d’efficacité. Au contraire, quand tu n’en vois pas, ça veut dire que je te conseille de respecter tous les points en même temps. Allez on y va !
Dans cet article, tu as d’abord acquis les notions principales sur les méthodes de travail. Ensuite, tu as vu quels objectifs fixer pour les optimiser. Enfin, tu as découvert un ensemble de principes permettant d’atteindre ces objectifs et ainsi ne plus jamais te dire “je ne suis pas fait pour les études”. Tu es donc maintenant équipé.e pour optimiser tes méthodes de travail de façon autonome. Il ne te “reste plus qu’à” mettre en pratique, donc à toi de jouer ! Ce travail te permettra de diminuer ton stress chronique et aura aussi sûrement un effet bénéfique sur ton stress ponctuel.
N’oublie pas de travailler aussi sur tes autres paramètres de base, comme par exemple ton alimentation, tes rythmes biologiques ou encore ton mindset. Optimiser un paramètre, c’est déjà très bien, mais avoir une approche globale et complémentaire, c’est encore mieux. N’hésite donc pas à aller voir les autres articles sur ce site. Tu découvriras sûrement d’autres principes intéressants à appliquer pour bien maîtriser ton stress et prendre le contrôle de tes études.
Remarque : Si certaines notions ne te paraissent pas claires ou si tu souhaites plus d’informations sur certains points, n’hésite pas faire tes remarques ou à poser tes questions en commentaires ! J’y répondrai avec plaisir :).